mardi 23 octobre 2012

Mes petites-petites fillottes

Le titre de ma publication aujourd'hui comprend deux composantes. Ce week-end j'ai été adoptée par une nouvelle famille de blondes de nanas aux joues rosies par le rire, aimant gambader dans les prés et m'effrayer, cachées dans les fourrées.

Quant à mes nanas de feutrine, elles sont très proches de la description ci-dessus, les défauts dermatologiques en plus, la cervelle surdéveloppée en moins, le sourire Colgate en moins, le poil soyeux en plus.

Voici un travail que j'ai réalisé il y a plusieurs mois, que je ne réussis pas à faire aboutir. J'hésite encore, entre un plastron, un petit sac, une broche gigantissime, un tableau, une serviette de table, un tapis de souris, une pochette à ciseaux, etc. A ce jour il trône, du moins il pend à une latte murale en bois, ne vivant pourtant pas dans un chalet bas-rhinois. Est-ce honnête, de donner vie à une paire de meufs slaves, sans ressources et sans famille, et de les clouer ainsi à une cloison pas franchement élégante ni même accueillante. Car il en a fallu, de la force, pour venir à bout de ces punaises, ralenties dans leur entier par ce bois hermétique à toute intrusion extérieure. L'une louche, victime d'acné récurrente, et semble se gratouiller les parties intimes, tandis que l'autre, post-ado surmaquillée et à l'esprit punky, se voit envahir par des formes qu'elle n'a pas encore intégrées à sa féminité. L'âge, le style, la croissance.

Ah, la famille..!

Bien évidemment vous aurez compris qu'il ne s'agit en rien de défauts de fabrication manuelle.

jeudi 31 mai 2012

Se pendre à mon cou

Voici une concentration de quelques colliers pendentifs, que dis-je, des genres de plastrons aux allures de surfaces de jeu. Encore une fois les matériaux proviennent des quatre coins de mon monde: tapisserie à fauteuil, morceaux offerts par une amie, trouvailles belge, boutique brico ou récup', ils ont tous déjà une histoire. Je m'inspire de divers univers: l'héraldique, les chapeaux mexicains, les coquillages (j'ignore comment de telles idées se sont imprimées dans une zone de mon cerveau). Le fait est que, à tâtons, une fois tout ça mélangé, une fois la cervelle bien retournée, mes doigts expriment des formes et des couleurs un peu par hasard.

jeudi 29 mars 2012

De la tentation de montrer son corps/ de l'hydrater gaiment





Ces derniers jours, j'éternue. La moquette de ma studette-kitchenette serait-elle en cause? A mon vieil âge (célébré aujourd'hui par les âmes les mieux occupées) peut-on enfin développer des allergies printanières? Jamais je n'avais ressenti ce chatouillis oesophagien, ces yeux rougis, ce besoin d'expulser ses boyaux à 180 km/h.

La réponse, je l'ai. Je suis de ces gens qui interprètent 4 rayons de soleil comme un signe de canicule. Cette semaine, j'ai osé une fois la jupe avec jambes nues, et une autre fois ma chemise n'a été accompagnée que d'un cardigan. Un de ces cardigans qui ne cardiguent rien du tout.

Avant de se pavaner ainsi vêtue, telle une nymphette au Bardot à la Brigitte bandeau, il faudra attendre, il faudra être patient et sage. Supporter une étole, un cuir, des chaussettes mi-mollet encore quelques semaines.

Prendre 1 an ce n'est pas rien. Ça demande de l'anti-rides, de l'organisation, des sms, du lambrusco, des marshmallows et des amies pour partager tout ça. Ajoutons à la liste, quelques bols de thé vert et du Doliprane.

Ce jour, un clin d'oeil et un grand merci à la bande des euh... filles.

dimanche 18 mars 2012

Prendre sa dose en attendant la dure réalité de la vie




Si je suis assez productive ces derniers temps -du moins je le ressens comme tel- c'est sans doute car je vis une période de semi latence. Oui, les examens ne pointent encore pas leur nez (mais alors paaaas du tout), tandis que le soleil, lui, esquisse des apparitions réjouissantes, quoi qu'encore assez lunatiques (jeu de mots lune/soleil, ndlr, mdr).
Je prends ma dose, j'exprime tout ce que je peux tant qu'il est encore temps, je remplis mes heures perdues.

C'est fou comme être au contact d'aiguilles et de colle peut procurer une paix. Ce sont un peu la seringue et la substance toxique qui m'apportent cette légèreté toute printanière.
Mon amoureux étant la première victime colatérale de cette pratique (excès d'envoi de photos et de questions couleur/format), je me devais de lui dédier un ouvrage. Spéciale dédicace à love-RP. Une fois terminé, je réalise que les bouquins de tatouages rétros ont marqué mon imagination...

mardi 13 mars 2012

Des humanoïdes sortis d'entre les chiffons






Jadis je me suis évertuée à coudre des tronçons de rubans sur des chutes de pyjama, avec de la peluche originaire de reliques d'un édredon ayant appartenu à mon grand-père paternel.
Je pratiquais le recyclage donc, de matériel existant, de mon imagination, donnant lieu à une résurrection de d'objets à l'utilité déchue. Ce n'est pas de l'art, c'est de l'artisanat encombrant. Mes bonshommes prennent la poussière, choient derrière le radiateur, m'effraient de leur regard en coin parfois.
Aujourd'hui je me suis éloignée de mes petits potes. Mais donner la vie via un peu de fil et une aiguille affutée, c'est comme le vélo...

Présentation inaugurale






Voici un extrait de mon travail, celui qui remplit mes heures perdues et stimule mes sens. Je réalise des schémas, ou m'inspire de dessins qui me plaisent , désuets ou drôles, qui deviendront des matrices en calque. Aucun élément de feutrine n'est prédécoupé, et les points au fil sont effectués à la main.
Je suis toujours preneuse de morceaux de feutrine, planchettes ou cadres qui peuvent accueillir mes ouvrages.
Sachez apprécier le côté décalé de certains tableaux. Jamais (ou très peu) de premier degré!

dimanche 2 janvier 2011

Point jersey, point de riz, point mousse: point d'ennui !





Mon credo depuis une demi douzaine de mois, c'est le tricot. Paradoxalement, ce ne sont pas mes vieilles et funky mamies qui m'ont enseigné cet art majeur, mais la maman de ma grande copine. J'ai commencé il y a jour pour jour un an, par une écharpe truculente dont j'ai dû acheter la laine car elle était seulement et par-dessus tout, la moins onéreuse. M'en fiche, elle reste la plus belle, la plus humaine et a plus personnelle de mes quelques (chefs d') oeuvres!

Au fur et à mesure, j'ai élargi mes ambitions. La période de Noël a été une bonne raison de redoubler d'imagination et d'enthousiasme!

Mes finances étant minées par... je ne sais pas quoi - ajouté à mes (abusifs, nombreux, incompréhensibles ) PV - j'ai donc dû me rabattre sur l'élaboration de petites présents manufacturés pour la famille. Et pour mon plus grand plaisir.

Faire d'une pierre deux (dizaines de) coups, c'est possible. 4 pelotes, trois gouttes de souplesse digitale, deux kg de créativité, un budget bas de plafond, et Noël resplendit. Et niveau compliments, on est servies!

L'an prochain je porte mon propre jacquard. En attendant je me fournis chez le top du top du tricot cheap: Emmaüs, baby !

mardi 4 mai 2010

I want you for U.S. army / Help, I need somebody, help!

Ma requête intervient comme une bouteille à la mer, un fax sans secrétaire, un écho dans les vallées écossaises: je ne sais à qui m’adresser. Ne devrait-on pas instaurer un mois de la grosse loose? Mai par exemple. Le joli mois de mai, fais ce qu’il te plaît, les oiseaux sont gais… Et moi et moi je suis en phase de putréfaction avancée: j’explique, en période de révision - car oui ma filière ce n’est pas la voie la plus intéressante, facile, riche, égayante, trendy qui soit. J’y suis, j’y reste (jusqu’à ce que mort s’en suive ?). Par voie de conséquence j suis donc je suis en pyj toute la journée - puisque la BU fait plutôt office de parc d'attraction pour mes 5 sens si distraits - la flemme de mouiller ma brosse à dent, teint blême, cheveux plats, haleine et humeur de chacal. Paradoxalement le soir venu me voilà prise d'une exaltation incompréhensible.

Non? Vous voulez pas être un peu moches avec moi, quand je sors au Monop? (J’ajoute: je perds toute notion de la prévoyance ces temps-ci ). Allez, on arrête les efforts et on se laisse aller (physiquement).

Merci, ô merci de vous ranger derrière ma proposition de débauche apparente plus que tentante.

N'est-il pas mignon ce petit homme isolé et courageux, dénué de toute aide humaine? Ouhhhh la grosse inspiration Wall-e...